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dans l'août du je savais peut-être pas |
un énième poème de bonne odeur
« j'ignore de quelle saison t'aimer »
que ça disait
et puis ta guitare
ton piano
mon endormance
mes cheveux dans mes doigts
et le vent change
et la rose des vents fane toute
d'un coup
et les fleurs de tout mon long aussi
et vlan mes champs et vlan noémie sur le bord du chemin et vlan et vlan et vlan
le poème suinte laite astheure
« comment on se sent de briser un coeur ? »
que ça dit
ah tous les coups de pieds dans tous les bancs de neiges ne feront pas
l'affaire de ma nausée
comment peux-tu rire
comment puis-je t'entendre
comment pourrons-nous s'aimer sans s'aimer
dans le monde des mieux à n'en plus finir
dans le monde de tout sauf nous deux à unir
dans le monde où je ne suis pas à choisir
et j'ai honte
d'être belle, mais pas assez
de m'être déballée, montrée de tous côtés
de n'avoir su que la dernière
qu'il n'y aurait jamais de notre chaumière
et j'ai honte
pâleté à la pelleté
le tanin d'un rejet prévisible
l'âpreté d'un je l'savais donc
l'insupportabilité du trop lourd
du mais mon dieu je comprends pas
je me sens rebondir de partout contre tout
sans conviction je crache
sans regret je fume
la colère sans la hargne
la gêne sans l'orgueil
la confusion dans l'éparpillement
me le demanderas-tu
en poème
comment je me sens ?
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