lundi 1 novembre 2010

kaël brunante

klimt
on s'aime tant tellement que nos sourires s'enfargent dans nos mots
on s'aime tant tellement que ça nous prend miron pour se le dire
des fois

mon corps comme des vallées de neiges
dévalées par tes dévorantes immaculées mains

je te découvre au bout de mon haleine
visage de matin, yeux de foin

les façons que tu me donnes,
les mots que tu me colles,
me rendent si belle
que je tombe amoureuse même de moi

mon corps poli par tes caresses
petit galet luisant de tes vagues de tendresse
de tes tsunamis d'embrassades

2 commentaires:

Sandrine Boréale a dit…

Noémie,
Petit Pois laisse la place à Sandrine Boréale.

À très bientôt,
Sandrine Boréale

Alfredine C. a dit…

Merci. Ça me change du reste. Ça nous prend de la poésie.