mardi 17 avril 2012

guillemet She Was Waiting For Her Mother At The Station In Torino And You Know I Love You Baby But It's Getting Too Heavy To Laugh guillemet

de kooning
je fragmente tout par peur d'être avalée par mon manque de mots mon manque de moyens mon manque d'outillage pour enfanter ma pensée plurielle j'ai envie d'une phrase infinie comme le plus long hurlement du fond profond j'ai envie de me déchirer m'ouvrir arrêter de ponctuer arrêter d'énumérer tout le temps comprendre et faire comprendre être comprise comprendre comprendre arrêter de répéter toujours
je ne veux pas sauter la ligne pour paragrapher mes idées je veux la liberté mouvante de ne pas avoir à être ralentie par la réflexion entre chacune des questions que les questions ne soient que celles qui ont pour réponse le sourire tendre adressé à un gamin
je saute quand même la ligne je ne suis pas capable de m'exprimer vraiment la vérité ne veut pas sortir le filet la discrédite le filet remonte avorter la souche de mes capacités je refuse de ponctuer juste pour ne pas ponctuer encore le refus j'ai pourtant l'impression de tellement donner et de tellement tout garder qu'est-ce que j'offre si l'artillerie lourde se scelle sous mon dos croche qu'est-ce que vous recevez si je me tais d'un silence pas fou mais lourd et qui projette mal mon grand projet si je me ferme d'une perfection que j'attends pas passivement mais visiblement inactivement même si pas passivement je le sais moi que je la mijote je le sais qu'elle adviendra mais je suis mal partie on starte pas une perfection dans la peur et l'oubli volontaire de répondre camouflé sous l'oubli involontaire de répondre
je cherche si tu savais de mon pas lent je cherche tellement j'ai mal à mon thomas qui veut voir pour croire c'est pas la première fois qu'on me brasse la face dans un café parce qu'on m'aime donc parce que je suis une fille mais qu'on m'aime quand même donc j'aimerais ça que tu comprennes que je comprends de mon mieux que j'ai les mots que les mots ne me suffisent pas qu'ils se suffisent faiblement qu'on a rien qu'eux et comment communier sur des miettes
tannée irritée je te laisse me défoncer doucement j'ai pas encore pleuré on fera quoi quand je pleurerai à part dire qu'on le savait donc qu'on a été con d'être aussi con toi tu penseras que c'était bon moi je penserai que c'était mal et ce sera tout non esti non c'est de la dompe je veux rien savoir d'être un trou qui bouche un trou j'ai la volonté de me laisser atteindre d'être attendrie j'ai le malaise de l'attendri comme xavier qui l'a aussi la trop-aimance l'armure de l'aimant qui se bat contre son bouclier
la sagesse en silence le silence sage pas la même chose  je comprends pourquoi on sacre c'est frustrant cette sensation du condamné c'est la castration suprême celle que je me vis tout lié tout enchevêtré mon espérance de désespérée et l'odeur d'un blt c'est vraiment fatiguant la hauteur celle à laquelle je me dois d'être c'est mon devoir de moi à moi bin bin éreintant

ta chambre diffuse


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